L'Iran est-il à l'origine de l'effondrement du bitcoin ?

Dans la nuit du 13 avril, sous le couvert de l'obscurité, une série de spéculations sur le bitcoin a provoqué un effondrement vertical du prix de la crypto-monnaie. Ceux qui connaissent le secteur savent que la volatilité dans ce monde est assez élevée et que les transactions spéculatives sont toujours à portée de main. À cette occasion, cependant, il y aurait un auteur connu et ses actions seraient dictées par une logique politique.

La République islamique d'Iran aurait apparemment directement provoqué le chaos, car elle avait besoin d'un moyen rapide de financer son attaque contre Israël.

L'opération iranienne

Nous sommes tous au courant de ce qui se passe dans le quadrant géopolitique du Moyen-Orient, et les médias nous informent constamment des escarmouches entre l'Iran et Israël, adversaires depuis des décennies, avec en toile de fond l'affrontement entre l'État juif et les terroristes palestiniens du Hamas. La guerre fait chaque jour des dizaines de morts, si ce n'est plus, dont la plupart sont des civils. Il y a quelques jours, l'Iran a déclenché une attaque de drone contre l'État sioniste et, selon des analystes et des experts dans le domaine de la finance décentralisée, a payé cette action de guérilla grâce à une spéculation sur les crypto.

Téhéran, ou qui que ce soit, a d'abord vendu une grande partie de ses réserves de BTC et a ensuite parié lourdement sur des contrats à terme. La transaction a garanti à la République islamique un gain immédiat de l'ordre de centaines de millions de dollars.

La spéculation-en-synthèse

Selon la reconstruction d'Elham Makdoum, un expert en géopolitique des crypto-monnaies interviewé par le Journal, l'Iran aurait vendu une grande partie de ses réserves de bitcoins lorsque le prix était encore autour de 67 mille dollars et a ensuite parié sur la réduction de la valeur marchande du BTC. En fait, il s'agissait d'une attaque de pincement, dans deux directions, juste pour faire durer la métaphore de la guerre. Selon Makdoum:

"Ce fut une opération très violente. Du jour au lendemain, nous avons assisté à un effondrement de la valeur des bitcoins que nous n'avions pas vu depuis le mois de mars. Sur le marché traditionnel, 130 millions de dollars sont partis en fumée, sur le marché à terme, 1,5 milliard de dollars. Sur cette somme, 1,1 a fini à Téhéran."

Iran et les crypto-monnaies, une relation durable

Cela fait des années que le pays des Ayatollahs est actif dans le secteur des crypto-monnaies. La relation du pays avec la finance décentralisée n'est pas toute rose, comme on dit, mais l'exploitation minière est répandue dans la République islamique. Il suffit de dire que le seul minage légal effectué sous ces latitudes correspond à environ 5 % du marché mondial.

L'Iran n'est certainement pas le seul gouvernement à inclure le bitcoin et la crypto dans sa stratégie de développement. Ses alliés historiques, Houthi et Hezbollah, actifs au Moyen-Orient, disposent également de réserves enviables de BTC et d'autres devises, qu'ils utilisent comme monnaie d'appoint à la fois pour financer leurs opérations politiques et militaires et pour contourner les sanctions occidentales, qui n'affectent pas la finance décentralisée.

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