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Par Kima A. Photo de profil Kima A.
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Ethereum Déflationniste: les Prédictions de Justin Drake

Justin Drake constate que l'Ethereum est de plus en plus déflationniste. Quelles stratégies peuvent rétablir la rareté ? Et le bitcoin présente-t-il un risque pour la sécurité à long terme ?

Justin Drake a identifié des stratégies pour ramener la déflation sur le réseau Ethereum. Le Bitcoin, quant à lui, sera confronté à des problèmes de sécurité à l'approche du plafond de 21 millions de BTC.

Le développement du secteur de l'énergie, l'efficacité de l'exploitation minière et les incitations économiques pourraient atténuer ces défis pour la première crypto-monnaie. Avec la réduction de l'émission, Ethereum acquerra le statut de "monnaie ultra-fiable", tandis que Bitcoin "suivra son cours" une fois que la limite d'approvisionnement de 21 millions de BTC sera atteinte. C'est ce qu'a déclaré le développeur Justin Drake.

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Pour ramener Ethereum à un état déflationniste, l'expert suggère de réduire les émissions et d'augmenter le taux de combustion des frais. Selon lui, les deux scénarios sont plausibles.

Après la mise à jour The Merge en septembre 2022, l'offre de la pièce a commencé à diminuer. Cependant, cette tendance a été interrompue par Dencun : un mois après le hard fork, l'inflation est redevenue positive.

Au début du mois de février, le volume de pièces disponibles est revenu aux niveaux d'il y a deux ans et demi.

En comparant les émissions de Ethereum et Bitcoin, Drake a constaté qu'après Dencun, 657 000 BTC ont été générés sur le réseau Bitcoin, tandis que 469 000 ETH sont apparus sur la blockchain Ethereum. En valeur, ces chiffres correspondent respectivement à 63,4 milliards de dollars et 1,23 milliard de dollars.

"Aujourd'hui, l'offre de Bitcoin augmente de 0,83 % par an, soit 66 % plus vite que celle d'Ethereum", explique l'expert.

Selon le développeur, le plafond de 21 millions de BTC pourrait augmenter les risques de sécurité à long terme, car environ 99 % des revenus des mineurs proviennent de la récompense pour la découverte de nouveaux blocs.

"La blockchain de Bitcoin a déjà fait son temps. Pour exécuter régulièrement une attaque à 51 %, il faudrait environ 10 milliards de dollars. Pour les États, ce chiffre est dérisoire", a-t-il déclaré.

L'expert d'Ethereum Anthony Sassano est d'accord avec Drake.

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"Il me semble absurde que les bitcoiners ne réalisent toujours pas le désastre imminent", a-t-il commenté.

Problèmes d'Ethereum

Drake a reconnu le problème des incitations dans le staking, conduisant à la perte de l'ETH en tant que "collatéral pur". Il a également souligné les risques systémiques découlant de la domination des plateformes LST, telles que Lido.

L'expert a proposé un modèle d'émission "croissant", dans lequel l'émission de pièces ralentit jusqu'à devenir nulle lorsque la part de l'ETH dans le staking approche les 50 %. Au point de basculement, le taux d'émission annuel ne devrait pas dépasser 1 % pour maintenir l'équilibre du marché.

Réaction des bitcoin-maximalistes

Dans une interview avec Cointelegraph, l'analyste James Check a déclaré que les critiques de la durabilité de Bitcoin ne prennent pas en compte des facteurs clés tels que le développement énergétique, l'efficacité minière et les incitations économiques.

Selon lui, si le bitcoin devenait un actif de réserve mondial, des frais élevés apparaîtraient inévitablement, similaires à ceux payés par les institutions pour la garde de l'or.

Check a également souligné que le coût des dispositifs ASIC, qui sont essentiels à la rentabilité du minage, n'est pas pris en compte. Les mineurs en faillite vendent leur équipement à des prix inférieurs, ce qui permet à de nouveaux participants d'entrer dans le secteur et de sécuriser le réseau.

"Au fil du temps, les frais couvriront les coûts d'exploitation, tandis que les récompenses sous forme de blocs couvriront les dépenses d'investissement", a ajouté M. Check.

L'expert a également souligné le rôle du développement du secteur de l'énergie, en particulier de l'énergie nucléaire, dans la réduction des coûts miniers.

L'exploitation minière contribue à stabiliser les réseaux électriques en répondant à la demande et en réduisant les coûts d'exploitation pour les opérateurs. Selon M. Check, à l'avenir, cette activité sera de plus en plus reconnue comme un moyen rentable d'utiliser les ressources excédentaires.

"Il s'agit d'un problème multidimensionnel. À long terme, je suis optimiste", conclut Check.

Bien avant, les analystes de JPMorgan avaient évoqué la pression concurrentielle croissante sur Ethereum.

Fin 2024, Drake a exprimé des doutes sur la menace directe de Solana pour le réseau de la deuxième plus grande crypto-monnaie par capitalisation.

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