Japon : des taxes élevées freinent les investissements dans les cryptomonnaies

Ce ne sont pas les fluctuations sauvages des prix, mais la complexité du système fiscal qui pousse les investisseurs japonais à se détourner du marché des crypto-monnaies. Une enquête menée en novembre par la plateforme de planification financière 400F, qui a impliqué 894 participants à l'échelle nationale, a montré que les charges administratives constituent le principal obstacle à la participation au secteur des actifs numériques.

４割が "暗号資産を保有"、市場の最大の課題は「税制」、離脱理由のトップで価格変動リスクを上回る

株式会社400Fのプレスリリース（2025年11月20日 10時00分）４割が "暗号資産を保有"、市場の最大の課題は「税制」、離脱理由のトップで価格変動リスクを上回る

PR TIMES株式会社400F

Parmi les anciens détenteurs de crypto-monnaies, 22,2 % ont cité les difficultés liées au système fiscal comme principale raison de leur départ, dépassant les préoccupations liées à la volatilité des cours, citées par 19,4 % des personnes interrogées.

Impôts élevés et charges administratives

Au Japon, les gains tirés des crypto-monnaies sont actuellement classés dans la catégorie des "revenus divers" et sont soumis à un taux d'imposition qui, ajouté aux taxes locales, peut atteindre 55 %. Les investisseurs sont tenus de suivre chaque transaction, de calculer les gains ou les pertes libellés en yens et de les déclarer chaque année.

Pour les détenteurs actuels d'actifs numériques, la complexité fiscale (60 %) est presque aussi importante que la volatilité (61,4 %). Cette charge administrative est particulièrement pesante pour ceux qui sont habitués à la simplicité des comptes d'investissement traditionnels bénéficiant d'avantages fiscaux, tels que le NISA et l'iDeCo. Bien que 62,7 % des investisseurs déclarent investir pour créer un patrimoine à long terme, la paperasserie semble obscurcir les avantages potentiels.

Exigences en matière de réforme et potentiel de croissance

L'enquête a révélé un désir généralisé d'une plus grande clarté de la réglementation. La majorité des répondants (70,6 %) se décrivent comme neutres en termes d'appétit pour le risque ; néanmoins, quelque 40 % de ces investisseurs neutres se disent prêts à prendre plus de risques dans le secteur des crypto-monnaies si les régulateurs japonais clarifiaient leur approche fiscale.

Cette demande est renforcée par les récentes rumeurs selon lesquelles l'Agence japonaise des services financiers (FSA) a l'intention de reclasser la crypto comme un produit financier standard et de réduire le taux d'imposition maximal à 20 %. De tels changements pourraient débloquer une plus grande croissance du marché dans l'une des plus grandes économies du monde.

En ce qui concerne l'information, les répondants s'appuient presque à égalité sur les médias spécialisés ou officiels (63 %) et sur les plateformes sociales ou les influenceurs (58,9 %).

Les résultats suggèrent que l'engagement futur des investisseurs japonais dans les crypto-monnaies dépendra davantage des réformes réglementaires et des procédures administratives que de la seule dynamique des prix.